Ce livre de Joyce Meyer est une pépite pour tous ceux qui se sentent débordés et stressés. J’ai découvert ce livre alors que j’avais arraché quelques jours à mon agenda surchargé pour aller voir deux amies qui habitent respectivement à Londres et Cambridge. En prenant le temps de déambuler dans cette magnifique ville de Cambridge, nous avons atterri dans une petite librairie chrétienne. Connaissant ma situation de stress important et constant à mon travail, mon amie m’a offert ce livre. Cela a été vraiment un tournant vers une nette amélioration de ma vie professionnelle et personnelle.
Une vie en abondance
Joyce Meyer explore à la fois les causes et les conséquences du stress. Mais surtout, elle nous offre des solutions concrètes pour en sortir. Pour moi, le premier déclencheur est venu lorsqu’elle a cité Jésus en Jean 10:10. « Le voleur ne vient que pour voler, tuer et détruire. Moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance. »
J’ai pris conscience que le stress n’était pas une fatalité et surtout que Dieu voulait pour moi une vie abondante, pas la vie professionnelle destructrice que je vivais. Je m’étais laisser voler ma vie, et je devais la récupérer!
Le livre n’aborde pas seulement les aspects mentaux et spirituels du stress mais des choses aussi simples que l’importance de faire une activité physique, de rire, y compris de soi-même, et d’apprendre à cultiver le positif.
Des pistes pour le stress lié au choix!
J’ai également particulièrement aimé le chapitre sur le stress lié à la difficulté de faire un choix entre plusieurs options. Elle parle des différentes étapes, la première étant de consulter Dieu (et pas en dernier recours!), puis de simplifier le processus de décision, de consulter d’autres personnes, d’être confiant(e) et d’être prêt(e) à prendre des décisions.
Mais c’est la dernière étape qui m’a interpellée le plus. Elle parle de la situation où après tout cela, il reste encore deux ou trois options. Elle écrit que la question à se poser alors est : quelle option me donne le plus de paix? Si c’est une décision réellement importante, on peut se donner encore un peu de temps pour voir si cette option s’installe tranquillement dans notre cœur. Mais je trouve que c’est tellement vrai.
Je me souviens m’être torturée plusieurs fois autour de la décision d’accepter un job ou non. J’ai prié et mis tout mon entourage à contribution (et sous stress!) pour m’aider à prendre la meilleure décision. En fin de compte, au fond de moi, je savais que je devais dire non. Je me sentais angoissée rien qu’à l’idée d’accepter le poste. A l’inverse, dès que j’ai pris la décision de le décliner, j’ai senti comme une libération.
Inconsciemment nous nous connaissons mieux que nous le pensons. Notre intuition analyse de nombreux paramètres qui ne sont pas sur une liste rationnelle « Pour ou contre », surtout si on a prié pour cela.
Une autre fois, j’ai un peu bataillé avec moi-même, mais j’ai finalement accepté un poste où tous les signaux étaient verts à chaque étape. J’étais en paix avec cette décision, quelles que soient les difficultés qui sont survenues par la suite.
Et plus encore…
Joyce Meyer aborde bien d’autres thèmes, comme le stress de vouloir tout contrôler, le stress de la comparaison, etc. En résumé, si vous vous intéressez au sujet du stress et vous voulez trouver les clés pour en sortir, je vous recommande vivement ce livre. Vous trouverez ci-après les liens (sans affiliation) vers les versions française et anglaise.